Le mot du Président

Lors d’une réunion du conseil d’administration est apparue l’idée que nous devions, en cette période de Covid, communiquer davantage afin de démontrer, d’une part, que les instances de la LFH sont toujours actives et que, d’autre part, nous ne vous oublions pas malgré l’absence de compétition. 
Ainsi, nous avons imaginé nous adresser à vous de manière régulière sous forme de messages divers. 
 
Pour initier la démarche, j’ai donc décidé de m’adresser à vous. 
D’autres après moi continueront cette initiative jusqu’à la reprise des compétitions. 
 
Depuis le mois de mars, nous vivons au rythme du Covid et de ses conséquences. Ainsi, nous avons été contraints de modifier nos habitudes familiales, professionnelles et sportives au point de devoir vivre des fêtes de fin d’année inédites… 
 
La compétition 2019-2020 avait déjà dû être écourtée. La saison 2020-2021 a récemment dû être déclarée « blanche ».
En effet, ce satané virus était inconnu et, grâce au travail sans relâche des scientifiques, il délivre encore aujourd’hui des « secrets ». Cela nous oblige à devoir nous adapter sans cesse sur base des difficiles et délicates décisions prises par les différents niveaux de pouvoir.
En ce qui nous concerne, nous avons une priorité : votre santé et celle de ceux qui vous sont chers. Nous connaissons tous de près ou de loin des personnes qui ont été ou sont touchées par le virus qui peut se montrer féroce à combattre voire mortel. 
Nous pensions avoir anticipé en créant un groupe de travail Covid et en demandant à nos techniciens d’établir plusieurs plans pour la saison 2020-2021. C’est ainsi que ces derniers avaient élaboré trois plans avec différentes dates de reprise en fonction de l’évolution de la pandémie. Il a fallu se résoudre à en élaborer un quatrième, lequel vient de vous être communiqué. A l’heure actuelle, nous ne sommes même pas certains qu’il pourra être appliqué !
Sans que cela ne soit réellement rassurant, force est de constater que toutes les disciplines du sport amateur sont également touchés de plein fouet. Toutes les fédérations font leur possible pour « faire le gros dos et attendre que ça passe ». 
Consciente de nos difficultés, la Ministre des Sports a promis d’aider les fédérations et les clubs. Ethias, notre fidèle partenaire, a également fait un geste. Nous y reviendrons plus tard, lorsque nous disposerons de l’ensemble des éléments nécessaires à la prise de décisions.
Dans ce contexte difficile, les membres du personnel de la LFH ont une fois de plus fait preuve de disponibilité et de compétence. Qu’ils en soient remerciés. 
Je tiens aussi à souligner la disponibilité et l’état d’esprit constructif des administrateurs de la LFH, lesquels ont pris le recul nécessaire pour décider dans l’intérêt de tous et en oubliant leurs éventuels intérêts personnels.             
 
Il a fallu parfois se réunir dans l’urgence pour faire face à de nouvelles situations.  Il me tenait à cœur de le signaler. Ils font de moi un président fier et heureux.
Si, avec nos amis du Nord du pays, nous avons décrété une saison blanche, c’est simplement parce que nous pensons qu’il s’agit de la moins mauvaise solution. Le fait d’organiser malgré tout des rencontres sous l’égide de la Fédération et des Ligues doit nous permettre de « battre le rappel de nos affiliés ». 
Certaines études montrent que de nombreux jeunes pensent désormais pouvoir vivre sans activité sportive. Cette pandémie risque donc de laisser des traces dans le monde du sport. Les chiffres confirmeraient malheureusement cette tendance.
Aussi, pour nous Fédération et pour vous qui faites vivre les clubs,  un challenge se profile à l’horizon : remobiliser nos affiliés pour qu’ils reprennent le chemin des salles. Cela nous concerne tous : professionnels, membres des comités, entraîneurs, délégués et … parents. Nos techniciens sont déjà en recherche d’idées pour nous aider dans ce « combat ». Il y va ni plus ni moins de la santé physique et psychologique de nos enfants.
Je ne souhaite pas être plus long pour vous laisser le temps de profiter des vôtres en ces jours de fêtes, que je vous souhaite les plus joyeuses et les plus sereines possibles. Ayons une pensée pour ceux qui, pour diverses raisons, se voient impactés sévèrement par cette pandémie et ne peuvent profiter de cette fin d’année.
Au plaisir de vous revoir autour de terrains « pris d’assaut par nos jeunes ».
 
Jean-Luc Dessart